Avez-vous parfois cette impression de lourdeur dans le bas-ventre, comme si quelque chose tirait vers le bas ?
C’est une sensation que beaucoup de femmes décrivent, surtout après 40 ans, après une grossesse ou au moment de la ménopause.
Cette pesanteur pelvienne peut avoir plusieurs causes : un plancher pelvien un peu fatigué, un début de descente d’organes, ou simplement un manque de tonus lié à la posture, au stress ou à la sédentarité.
Mais avec des gestes simples, un peu de mouvement et quelques réflexes à adopter au quotidien, il est tout à fait possible de soulager cette gêne et de retrouver une sensation de légèreté dans le bassin.
Je vous explique !
Cette sensation de lourdeur dans le bas-ventre ou le bassin, comme si quelque chose "tirait vers le bas", beaucoup de femmes la connaissent… sans toujours savoir d’où elle vient.
Pour certaines, la gêne apparaît surtout en fin de journée, après être restées longtemps debout ou après un effort.
Pour d’autres, elle est là dès le matin, particulièrement après une grossesse ou pendant la ménopause, quand le corps a déjà beaucoup donné.
C’est un symptôme très courant, mais dont on parle encore trop peu.
Alors, beaucoup de femmes finissent par se dire que "c’est normal avec l’âge"... alors qu’en réalité, NON ! Il y a des solutions, et surtout, des façons simples d’apaiser le corps et de retrouver du confort.
🎁 OFFERT : Découvre mes 10 indispensables pour renforcer ton périnée et dire stop aux fuites.
Des conseils simples et concrets pour protéger ton corps et bouger à nouveau en toute confiance.
Cette sensation de pesanteur dans le bassin n’a pas une seule cause.
C’est souvent un mélange de plusieurs facteurs, et c’est pour ça qu’il n’est pas toujours simple d’en comprendre l’origine.
Un périnée un peu fatigué : avec les années, les grossesses ou la ménopause, les muscles profonds peuvent perdre en tonicité et soutenir un peu moins efficacement les organes.
Un début de descente d’organes (prolapsus) : parfois, la vessie, l’utérus ou le rectum s’affaissent légèrement, ce qui crée cette impression de “poids” intérieur.
Une surcharge musculaire : rester longtemps debout, porter des charges lourdes ou pratiquer un sport à fort impact peut accentuer la pression vers le bas.
Un transit paresseux : en cas de constipation, le fait de pousser régulièrement aux toilettes fragilise le plancher pelvien et entretient la sensation de lourdeur.
Des changements hormonaux : à la péri-ménopause ou à la ménopause, la baisse des œstrogènes rend les tissus de soutien un peu moins fermes et toniques.
Ce n’est pas une étape "normale" à accepter sans rien faire. C’est le corps qui vous envoie un message clair… prenez un peu plus soin de lui.
Avouez que vous ne pensez pas souvent à votre respiration pour soulager votre bassin… et pourtant, elle joue un rôle clé !
À chaque inspiration, votre ventre et vos organes descendent légèrement. Et si le périnée est un peu fatigué, cette pression peut accentuer la lourdeur.
En revanche, quand vous soufflez doucement, vos muscles profonds se réveillent et remontent comme un petit filet de soutien sous vos organes.
Ce simple geste peut déjà redonner une sensation de légèreté et apaiser la pesanteur.
Installez-vous confortablement, assise ou allongée.
Inspirez par le nez en laissant votre ventre se gonfler légèrement, sans forcer.
Expirez doucement par la bouche, comme si vous vouliez souffler dans une paille. Pendant cette expiration, imaginez que vous resserrez et remontez très légèrement votre périnée, sans crispation.
Relâchez tout à l’inspiration suivante.
Pratiqué quelques minutes par jour, cet exercice aide à reconnecter votre respiration à vos muscles profonds.
Petit à petit, vous allez sentir que votre corps gère mieux les pressions internes… et cette impression de lourdeur va diminuer peu à peu.
Quand la sensation de pesanteur pelvienne se fait sentir, c’est souvent le signe que votre corps a besoin de ralentir un peu.
Alors, plutôt que de lutter contre cette gêne, accordez-vous quelques minutes pour le soulager.
Allongez-vous sur le dos, genoux pliés, pieds posés au sol, cette position simple détend le bas du ventre et relâche les tensions du bassin.
Vous pouvez aussi surélever légèrement vos jambes avec un coussin ou les poser contre un mur . Vous sentirez la pression diminuer presque instantanément.
Autre option, la posture du chat qui s’étire, à quatre pattes, dos arrondi. Ce mouvement libère les pressions internes et procure une vraie sensation de légèreté.
Ces petites pauses, répétées chaque jour, changent vraiment la manière dont vous ressentez votre corps.
Bouger reste l’un des meilleurs moyens pour soulager la pesanteur pelvienne, à condition de choisir les bons mouvements.
Les pratiques douces comme la marche, le yoga, le Pilates, la natation, ou le renforcement musculaire sont parfaites, car elles renforcent sans comprimer et permettent une meilleure posture.
En revanche, tout ce qui crée trop de pression vers le bas, comme les sauts, la course à pied prolongée, le port de charges lourdes ou les abdos "classiques" type crunchs, risque d’entretenir la gêne.
L’idée ici n’est pas de tout interdire, mais d’apprendre à écouter vos sensations.
Si un mouvement accentue l’inconfort, adaptez-le, ou remplacez-le par une version plus douce.
En pratique, alterner les moments de repos et les activités légères aide votre corps à retrouver un vrai équilibre, sans forcer, juste en respectant votre rythme.
Quand le plancher pelvien manque de tonus, la sensation de lourdeur dans le bas du ventre s’installe plus facilement.
Le périnée, c’est un peu la base de votre corps, il soutient les organes, stabilise le bassin et absorbe les pressions générées par vos mouvements, votre respiration ou vos efforts du quotidien.
Alors forcément, quand il est relâché, chaque éternuement, chaque port de charge ou même une journée passée debout peut accentuer cette pesanteur.
Le travail profond est donc essentiel. Il ne s’agit pas seulement de "renforcer" le périnée, mais surtout de lui redonner sa réactivité et sa coordination avec la respiration et les abdominaux profonds.
C’est ce dialogue intérieur, entre souffle et tonicité, qui permet au bassin de retrouver son équilibre.
Je vous rassure tout de suite, pas besoin d’y passer des heures pour ressentir une vraie différence.
Quelques minutes par jour, avec les bons gestes, suffisent souvent à alléger la gêne.
Ce que vous mettez dans votre assiette influence directement ce que vous ressentez dans votre ventre… et dans votre bassin.
Quand la digestion est lente, que le ventre gonfle ou que le transit peine à suivre, la pesanteur pelvienne se fait vite plus présente.
En pratique, vous pouvez consommer, des légumes cuits plutôt que crus, des fruits bien mûrs, des légumineuses bien préparées et, surtout, de l’eau tout au long de la journée.
L’idéal, c’est de boire un peu tout au long de la journée, par petites gorgées. Cela permet à votre corps d’assimiler l’eau plus facilement, d’hydrater les tissus en profondeur… et de garder un ventre plus léger.
Chaque kilo supplémentaire exerce une pression directe sur le périnée.
Mais ici, pas de logique de régime ni de course à la minceur ! L’idée, c’est simplement de trouver votre zone de confort, celle où votre corps se sent bien ( articulations, ventre et bassin compris).
Le transit joue aussi un rôle essentiel. Si vous êtes souvent constipée, votre périnée subit une forte pression à chaque passage aux toilettes.
Si c’est le cas, quelques habitudes simples aux toilettes peuvent vraiment tout changer. Installez-vous confortablement, surélevez légèrement les pieds (un petit tabouret suffit), respirez calmement… et laissez faire.
C’est la détente, bien plus que l’effort, qui aide votre corps à fonctionner naturellement.
Nos journées sont remplies de petits gestes qui, sans qu’on s’en rende compte, sollicitent le plancher pelvien, porter un sac trop lourd, soulever un carton sans plier les genoux, éternuer sans retenir le plancher pelvien…
Heureusement, quelques réflexes simples suffisent à le préserver :
expirez et engagez légèrement vos muscles profonds quand vous portez quelque chose ;
"zipper" doucement le périnée quand vous toussez ou éternuez ;
privilégiez les activités respectueuses de votre périnée : la marche, le renforcement musculaire, le Pilates, le yoga ou la natation.
Les sauts, la course à pieds ou les abdos "classiques" peuvent attendre… ou être adaptés.
Ressentir une légère lourdeur dans le bas-ventre après une journée debout ou un effort, ça peut arriver à tout le monde.
Mais si cette sensation devient quotidienne, si elle s’accompagne de petites fuites urinaires, d’une gêne intime ou de douleurs, c’est le moment d’en parler.
Votre corps vous envoie un message, et il mérite d’être écouté.
D'ailleurs il y a un autre signe à surveiller, c'est cette impression qu’un petit poids descend dans le vagin, ou qu’une gêne apparaît quand vous êtes debout ou en marchant.
Car il peut s’agir d’un début de prolapsus (descente d'organes), une situation très fréquente, et qui se prend d’autant mieux en charge quand elle est détectée tôt.
Consulter ne veut pas dire qu’on va vous proposer quelque chose de lourd ou d’invasif, bien au contraire.
La première étape, c’est souvent la rééducation périnéale, guidée par une sage-femme ou une kiné spécialisée.
Grâce à des exercices ciblés, parfois accompagnés de petits outils (biofeedback, sondes, visualisation), vous apprenez à réveiller, renforcer et coordonner votre périnée.
Le travail se fait toujours en douceur, en lien avec la respiration et le renforcement musculaire global.
C’est très important, car ce trio permet de retrouver un vrai équilibre dans le bassin.
D'ailleurs, les progrès arrivent souvent plus vite qu’on ne le pense.
Néanmoins, dans certains cas, si la gêne est vraiment plus marquée, un suivi médical plus poussé peut être utile.
Mais la grande majorité des femmes retrouvent déjà beaucoup de confort grâce à ces approches simples, progressives et respectueuses du corps.
Et puis, consulter, c’est aussi s’alléger d’un poids… vous n’avez plus à tout porter seule.
Car être accompagnée, c’est avancer pas à pas, avec les bons gestes, et les bons repères.

Ce n’est pas rare, mais ce n’est pas non plus "normal" au sens où vous devriez le supporter sans rien faire.
Avec le temps, les grossesses, la ménopause ou certaines habitudes de vie, le périnée peut perdre un peu de tonicité et soutenir moins efficacement les organes.
L’essentiel, c’est de savoir qu’on peut agir avec des exercices adaptés et quelques changements dans le quotidien suffisent souvent à soulager cette sensation.
Pas forcément !
Tout dépend du type de mouvement. Les sports à fort impact, comme par exemple la course, les sauts ou certains abdos "classiques", peuvent accentuer la pression sur le périnée.
En revanche, la marche, le renforcement musculaire, le yoga, le Pilates ou la natation sont excellents pour stimuler la circulation et renforcer le corps en douceur.
Dans tous les cas, écoutez toujours vos sensations. Si une activité accentue la gêne, adaptez-la ou remplacez-la par quelque chose de plus doux.
Non, pas toujours.
La lourdeur peut simplement venir d’un périnée fatigué, d’un transit un peu lent ou d’une coordination entre respiration et muscles profonds qui s’est perdue.
Le prolapsus est une possibilité, mais pas la seule.
Si la gêne devient quotidienne ou s’accompagne de fuites, de douleurs ou d’une sensation de "poids" intérieur, parlez-en à une professionnelle. Parfois, un bilan simple permet d’y voir plus clair.
Oui, et pas qu’un peu !
À la péri-ménopause et à la ménopause, la baisse des œstrogènes rend les tissus de soutien moins fermes et un peu moins élastiques.
Cela peut accentuer la sensation de lourdeur dans le bassin.
C’est aussi pour cela qu’une approche globale (mouvement, respiration, alimentation, gestion du stress) est la plus efficace pour retrouver de la stabilité et du confort.
Oui, et c’est très fréquent.
Beaucoup de femmes me disent se sentir légères le matin, puis plus "tirées vers le bas" en fin de journée, surtout après être restées longtemps debout.
C’est simplement lié à la fatigue musculaire et à la gravité.
Prendre quelques minutes dans la journée pour s’allonger, surélever les jambes ou relâcher le bassin aide vraiment à soulager cette tension.
Oui, cela arrive, surtout quand le périnée manque de tonus ou qu’un petit prolapsus est présent.
Mais rassurez-vous, un travail de rééducation, associé à la respiration et à la détente, redonne du confort, y compris dans l’intimité.
Parler avec une professionnelle spécialisée peut vraiment vous aider à retrouver confiance, sérénité et plaisir, sans gêne ni tabou.
Le repos fait du bien, mais il n’est pas la seule réponse.
Ce qui compte, c’est l’équilibre. Alterner des moments de détente pour relâcher le bassin et des activités douces pour stimuler la circulation et le tonus musculaire.
C’est cette alternance (repos, mouvement et respiration) qui aide le corps à retrouver son équilibre naturel.

La sensation de pesanteur pelvienne n’est jamais anodine. C’est simplement la façon qu’a votre corps de vous dire qu’il a besoin d’attention, de douceur et de soutien.
Ce n’est pas une étape à subir, ni un sujet à mettre de côté.
En écoutant vos sensations, en ajustant vos gestes du quotidien et en renforçant en profondeur votre périnée, vous pouvez vraiment retrouver du confort, de la légèreté et une meilleure connexion à votre corps.
Chaque petit pas compte.
Plus qu’une série d’exercices, c’est une autre façon de prendre soin de vous, avec bienveillance, régularité et respect de votre rythme.
Et si la gêne persiste, n’hésitez pas à vous faire accompagner.
Vous n’êtes pas seule dans ce chemin, et c’est souvent en avançant à deux qu’on retrouve plus vite équilibre et confiance.
- Comment protéger votre périnée pour prévenir un prolapsus ?
- Comment protéger son périnée au quotidien ?
- Prolapsus et vie professionnelle : comment gérer les symptômes au travail ?
- Peut-on faire du sport avec une descente d'organes
- Un prolapsus peut il disparaitre ?
- Abdominaux et ventre plat : le guide complet pour les femmes
- Peut-on faire du sport avec une descente d'organes
Tu recevras mes conseils, mes publications et l'accès à mes programmes en avant première...